La vie du pasteur iranien Farshid Fathi se joue ces jours-ci, rapporte le Comité d’Action pour les chrétiens persécutés (CACP). Emprisonné depuis le 26 décembre 2010, il voit sa santé se détériorer. Les treize premiers mois de sa détention, il les a passés dans une cellule sans voir la lumière du jour. Depuis un mois, il est transféré tous les trois jours d’une cellule à l’autre pour l’empêcher de nouer des liens avec d’autres détenus. Le 4 février, les charges retenues contre lui ont été communiquées à son avocat, qui devra répondre par écrit cette semaine, continue le CACP. Farshid Fathi recevra ensuite son verdict dans les jours à venir. Il pourrait être accusé de crimes sécuritaires, punis de la peine capitale. Le CACP invite à la mobilisation et à écrire à l’Ambassade iranienne en Suisse ou en France pour demander la libération de Farshid Fathi.