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Le Réseau évangélique écrit à la Confédération par rapport à une loi sur le Diagnostic préimplantatoire

Alors que le Conseil fédéral réfléchit à la manière de modifier la loi pour autoriser et régler le diagnostic préimplantatoire (DPI) en Suisse, le Réseau évangélique a signifié son opposition de principe au DPI en soumettant un communiqué au Département fédéral de l’intérieur, dirigé par Didier Burkhalter, et à l’Office…

Alors que le Conseil fédéral réfléchit à la manière de modifier la loi pour autoriser et régler le diagnostic préimplantatoire (DPI) en Suisse, le Réseau évangélique a signifié son opposition de principe au DPI en soumettant un communiqué au Département fédéral de l’intérieur, dirigé par Didier Burkhalter, et à l’Office fédéral de la santé publique. Pour rappel, le DPI permet de connaître les caractéristiques génétiques d’un embryon dans le cas d’une fécondation in vitro, et de sélectionner un embryon qui soit exempt de problèmes génétiques.
Le RES voit six raisons pour lesquelles le DPI ne doit pas être autorisé, et par conséquent l’article 119 de la Constitution non modifié. Il déplore par exemple que le DPI «ouvre la voie à un eugénisme qui nous ramène aux heures les plus sombres de notre Histoire» et assure que «le DPI sous-entend que certaines vies valent plus la peine d’être générées que d’autres». Le RES craint que cette loi augmente la pression sociale sur les parents dont l’enfant risquerait de naître avec une maladie grave. Par son communiqué, le RES veut aussi réaffirmer le droit à la vie de l’embryon.
Le Parti évangélique a pris la même position et demandé de renoncer au projet de loi en maintenant l’interdiction du DPI, actuellement en vigueur. «Tout ce qui est scientifiquement possible n’est pas éthiquement justifiable», a souligné le président du parti, Heiner Studer.

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