Dans la nuit du 14 novembre, le pasteur et missionnaire Michel Loua a été exécuté dans une prison de Guinée. Selon l’article de Charles Johnson, paru dans le magazine «Gilmer Mirror», deux rapports de presse africains stipulent que le président guinéen aurait décidé d’offrir Michel Loua, 47 ans, en sacrifice humain pour améliorer sa gouvernance du pays. Selon certaines croyances musulmanes, tuer un «infidèle» (non-musulman) assurerait un leadership à succès. Pour d’autres, cet assassinat résulte plutôt de l’implication politique du pasteur.
D’origine guinéenne, Michel Loua a obtenu en 2009 une maîtrise de théologie au «Baptist Missionnary Association Theological Seminar» de Jacksonville, Texas. C’est le premier Guinéen à obtenir un tel niveau de formation théologique. Au cours des quatre dernières, années, Michel Loua a fait des aller-retour entre les Etats-Unis et la Guinée, afin d’aider à l’évangélisation de son pays.
L’élection présidentielle a eu lieu une semaine avant son exécution. La Guinée est secouée par des luttes ethniques et religieuses entre musulmans et chrétiens.