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La question de l’avortement, premier enjeu de la campagne présidentielle au Brésil

En vue du deuxième tour à l’élection présidentielle au Brésil, les deux candidats revoient leur discours concernant l’avortement. Pour obtenir les voix des évangéliques, Dilma Rousseff et José Serra promettent aujourd’hui de ne pas légaliser l’interruption volontaire de grossesse. Pourtant, lorsqu’il était ministre de la Santé du gouvernement Cardoso, José…
Evangéliques.info

En vue du deuxième tour à l’élection présidentielle au Brésil, les deux candidats revoient leur discours concernant l’avortement. Pour obtenir les voix des évangéliques, Dilma Rousseff et José Serra promettent aujourd’hui de ne pas légaliser l’interruption volontaire de grossesse. Pourtant, lorsqu’il était ministre de la Santé du gouvernement Cardoso, José Serra avait introduit la gratuité des IVG au sein du Système unique de santé en cas de viol ou de danger de mort pour la mère. Dilma Rousseff, pour sa part, avait soutenu le Programme national des droits de l’homme mis en consultation en début d’année, qui proposait la légalisation de l’avortement.
Selon les commentaires publiés après le premier tour de l’élection, Dilma Rousseff n’a pas atteint 50% de suffrage parce que les églises évangéliques ont appelé à la boycotter à cause de ses positions pro-avortement. C’est la candidate vert Marina Silva, chrétienne évangélique, qui a bénéficié de ces 20% des voix supplémentaires.

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