Dans une déclaration commune du 7 octobre, les représentants alsaciens du catholicisme, du protestantisme, de l’islam et du judaïsme ont condamné «toute forme de racisme ou d’antisémitisme» suite aux actes de haine se multipliant à Strasbourg. Depuis le début de l’année, un passager portant une kippa a été agressé en attendant le tram, des carrés musulmans et des cimetières juifs ont été profanés, les domiciles du maire de la ville et d’un professeur d’obstétrique ont été dégradés par des croix gammées, les voitures d’un franco-turc incendiées etc. La municipalité recense une quinzaine d’actes de cette nature.
Dans leur déclaration remise au maire, l’archevêque de Strasbourg, le président de l’Union des églises protestantes d’Alsace et de Lorraine, le grand rabbin du Bas-Rhin et le président du Conseil régional du culte musulman affirment notamment: «Nous voulons dire solennellement, en même temps que nos convictions religieuses respectueuses de tous, notre adhésion aux principes républicains qui fondent «notre vivre ensemble» dans le respect mutuel et la fraternité».