Le régime iranien continue de mener une répression silencieuse à l’encontre des Chrétiens. Il mène particulièrement la vie dure aux pasteurs/prêtres qui officient dans la clandestinité. L’un d’eux, le pasteur Behrouz Sadegh-Khandjani, président du Conseil pastoral de l’Eglise d’Iran, a été arrêté à Chiraz en janvier. Il avait été convoqué par la police politique afin de donner des explications sur les activités de l’église. Libéré sous une lourde caution (150’000 dollars) en mars, il a à nouveau été convoqué puis incarcéré mi-juin.
Le jugement du pasteur Sadegh-Khandjani est fixé au19 août. Il n’a pas pu avoir de contacts avec ses proches, ni avec un avocat. L’Eglise d’Iran a sollicité le soutien de la France pour sa libération.

Par ailleurs, lors d’une conférence de presse, M. Heydar Moslehi, le ministre des Renseignements, a qualifié l’Eglise d’Iran de « secte » d’apparence chrétienne mais servant en réalité les intérêts sionistes. Le pouvoir semble préparer le terrain à l’idée d’une répression des Chrétiens en évoquant des collusions entre le mouvement évangélique et le sionisme pour « christianiser » l’Iran.