L’avocat des dix chrétiens baptistes en Haïti s’est retiré le 8 février. Il était accusé par les familles des accusés de chantage. Il leur aurait demandé de l’argent afin de verser des pots-de-vin et d’obtenir la libération conditionnelle des accusés.
Une audience s’est tenue le jour même à Port-au-Prince. Cinq des dix personnes inculpées d’enlèvement ont comparu. D’après leur nouvel avocat «ils avaient les papiers légaux» pour faire passer la frontière de la République Dominicaine à 33 enfants haïtiens.
Il a admis que «les enfants avaient des parents», alors que les baptistes les avaient présentés comme des orphelins. Mais les parents, interrogés par les médias, «ont déclaré avoir donné de bonne foi» leurs enfants.
Les cinq autres accusés seront entendus ce mardi 9 février.
L’arrestation de ces dix chrétiens baptistes américains s’était déroulée le 31 janvier à la frontière entre Haïti et la République dominicaine.