«Le financement de l’avortement est une affaire privée». C’est la conviction d’élus du PDC, de l’UDC, de l’Union Démocratique Fédérale et du Parti Evangélique (PEV), qui souhaitent que les caisses maladie cessent de rembourser les interruptions volontaires de grossesse. Le coût des avortements s’élève chaque année entre 15 et 20 millions de francs pour les caisses.
En 2009, la PDC soleuroise Elvira Bader avait déjà déposé une motion au Conseil national demandant que les femmes qui décident d’avorter paient de leur poche.
Pour Valérie Kasteler-Budde, du PEV genevois, «la facilité avec laquelle on peut avorter aujourd’hui est une incitation. Avec une mesure telle que nous proposons, chacun devra se poser la question d’une assurance complémentaire qui couvre l’IVG. Ce sera une position éthique que chacun pourra adopter», explique-t-elle dans le Matin.ch
La récolte des signatures a commencé le 26 janvier.