Anglicans: la rupture est consommée
la déclaration de Jérusalem
Ce réseau («fellowship» ou alliance) s’est soustrait à l’autorité de l’archevêque de Cantorbéry, chef de la communion anglicane mondiale et s’est doté de son propre concile d’archevêques (6 Africains pour l’instant). En particulier, il a rompu tous les ponts avec les branches progressistes qui existent aux États-Unis et du Canada. Les anglicans traditionnalistes ont indiqué qu’ils s’opposaient à un «faux Évangile» et que les désaccords au sein de l’Église anglicane, cinq ans après l’ordination de l’évêque américain homosexuel Gene Robinson, étaient insolubles. Mais leur déclaration finale stipule: «Notre alliance ne se sépare pas de la communion anglicane mondiale. Unis à une multitude de fidèles anglicans de par le monde, nous réaffirmons notre attachement aux fondements doctrinaux de l’anglicanisme, qui définissent notre identité fondamentale d’Anglicans.»
Timing choisi
La Conférence générale sur l’avenir de l’anglicanisme de Jérusalem a été organisée juste avant la prochaine conférence de Lambeth (dès le 16 juillet), le plus grand rassemblement d’évêques anglicans au monde, qui a lieu tous les dix ans.
La conférence de Jérusalem a rassemblé des évêques traditionnalistes issus surtout d’Afrique et d’Amérique du Nord (où toutes les branches ne sont pas libérales).