«Je ne serais pas surpris si Barack Obama obtient un tiers du vote évangélique, voire 40%», a estimé lors d’une interview de Beliefnet.com Mark DeMoss, figure éminente du monde évangélique américain et cadre de relations publiques.
Pour Mark DeMoss, la fascination pour le charismatique sénateur de l’Illinois combinée avec les efforts des évangéliques pour ne pas être considérés comme un appendice du Parti républicain pourraient faire balancer le vote évangélique en direction d’Obama.
Le candidat présidentiel républicain John McCain suscite peu d’enthousiasme dans le cercle évangélique, estime-t-il encore.
DeMoss, qui se définit comme conservateur avant d’être républicain, affirme qu’une chose est claire: «Dans ces élections, les évangéliques ne sont pas «définitivement républicains».»