Représentants religieux à Bruxelles pour parler du réchauffement climatique
Une vingtaine de hauts représentants du christianisme, de l’islam et du judaïsme étaient réunis le 5 mai à Bruxelles pour discuter avec les institutions européennes du rôle des religions dans la mobilisation des consciences contre le réchauffement climatique.
«Les changements climatiques nous obligent tous à prendre des mesures immédiates», a plaidé le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. «Grâce à leur autorité morale, les leaders religieux pourront aider à mobiliser pour assurer un avenir sain. (…) Car nous ne sommes pas la dernière génération sur terre. Nous avons une responsabilité envers les générations futures!»
«L’homme est devenu trop gourmand», a poursuivi le cardinal Franc Rode. «Il veut tout, même ce dont il n’a pas besoin. Nous avons besoin de modérer notre appétit, nos exigences, pour préserver les ressources de la création. (…) Si l’on considère l’environnement comme une création de Dieu, cela impose à l’homme une attitude de responsabilité», a-t-il conclu.
Pour l’ensemble des dignitaires présents lundi à Bruxelles, la religion peut sans aucun doute favoriser la prise de conscience et le changement de comportement, dans la lutte contre le réchauffement climatique. «La religion contient aussi une dimension d’espoir. Et c’est important quand on est concentré sur de grandes difficultés», a noté de son côté Anders Harald Wejryd, primat de l’Église protestante de Suède.