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Suisse: Le Réseau évangélique suisse, l’Armée du Salut et les Eglises libres invitent les parlementaires à modifier l’article de loi responsable du «délit de solidarité»

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Publicité Le 8 novembre, la Commission des institutions politiques du Conseil national examinera une demande de révision de la loi sur l’immigration et l’intégration, et notamment de l’article 116. Le Réseau évangélique suisse (RES), l’Armée du Salut et l’association des Eglises libres VFG exhortent les parlementaires à suivre l’initiative…

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Le 8 novembre, la Commission des institutions politiques du Conseil national examinera une demande de révision de la loi sur l’immigration et l’intégration, et notamment de l’article 116. Le Réseau évangélique suisse (RES), l’Armée du Salut et l’association des Eglises libres VFG exhortent les parlementaires à suivre l’initiative de la conseillère nationale Lisa Mazzone et à modifier cette loi injuste.

En effet, depuis le durcissement de cette loi en 2008, aider une personne séjournant illégalement en Suisse est punissable, et ceci même si cette personne est dans une situation d’urgence. L’article 116 impose une peine à quiconque «facilite l’entrée ou la sortie ou la résidence illégale d’un étranger en Suisse».
Dans son communiqué du 1 er novembre, le RES relève que «la législation suisse est devenue l’une des plus strictes d’Europe, condamnant non seulement les trafiquants, mais également les « bons Samaritains » qui veulent aider leur voisin dans le besoin. Ainsi, cette loi passe à côté de son objectif prioritaire de lutte contre le trafic d’êtres humains». Et d’ajouter que cette loi va à l’encontre de la tradition humanitaire suisse, et de la solidarité et charité.
 Chaque année en Suisse, environ 800 personnes sont condamnées en vertu de l’article 116, sans distinguer si elles ont cherché un avantage financier (traficants) ou si elles ont agi pour des raisons humanitaires, comme cela a été le cas de Norbert Valley.
Pasteur d’une Eglise libre au Locle et ancien président du RES, il a été condamné par le procureur général du canton de Neuchâtel à une amende de 1000 frs et 250 frs de frais de justice pour avoir accompagné un requérant d’asile débouté ayant des idées suicidaires. Le pasteur lui avait confié les clés d’un appartement vacant de l’Eglise et de l’argent pour sa subsistance. Le recours devant la justice est toujours en cours.

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