Skip to content

Etats-Unis: Nouvelles accusations contre le pasteur Bill Hybels

Le magazine Christianity Today a publié le témoignage de six femmes accusant le pasteur Bill Hybels de conduite déplacée. Ce récit a poussé son Eglise, Willow Creek, à rouvrir, le 21 avril dernier, l’enquête qui l’avait initialement blanchi. Le fondateur de l’influente mégachurch de Chicago avait déjà été accusé…
Evangéliques.info

Le magazine Christianity Today a publié le témoignage de six femmes accusant le pasteur Bill Hybels de conduite déplacée. Ce récit a poussé son Eglise, Willow Creek, à rouvrir, le 21 avril dernier, l’enquête qui l’avait initialement blanchi.
Le fondateur de l’influente mégachurch de Chicago avait déjà été accusé d’avoir eu un comportement ambigu à l’égard de collaboratrices et de paroissiennes. Cependant, une longue enquête de son Conseil d’Eglise l’avait blanchi, et il avait pu prendre une retraite anticipée le 10 avril, sous les applaudissements de ses paroissiens. A cette occasion, Bill Hybels avait seulement reconnu un manque de sagesse: «Je me suis mis dans des situations qu’il aurait été bien plus sage d’éviter. J’étais naïf au sujet de la dynamique que ces situations créaient.»
Parmi ces témoignages, celui de Maureen Girkins, ancienne présidente de Zondervan, une maison d’édition évangélique de premier plan. Celle-ci raconte que lorsqu’elle collaborait sur un livre avec Bill Hybels, il s’arrangeait pour la voir seule, refusant la présence de son mari, y compris sur son yacht. Le pasteur lui avait conseillé de «s’habiller sexy plus souvent», et lui avait demandé de venir sur le bateau avec une bouteille de vin et de garder secrète leur rencontre.
D’autres femmes ont également parlé de conseils sur leur garde-robe, de confidences sur les problèmes du couple Hybels, de massages. L’une d’entre elle a affirmé avoir passé une nuit dans sa chambre d’hôtel. Une autre femme l’avait initialement accusé d’avoir eu une liaison longue avec elle, mais elle a ensuite rétracté son témoignage. Le portrait qui se dégage serait celui d’un prédateur testant les limites de ses paroissiennes et subordonnées, bien qu’aucune d’entre elles n’ait succombé à ses avances.
La manière dont l’enquête avait été menée, en interne, ne faisait pas l’unanimité. C’est pour cette raison que John et Nancy Ortberg, de grandes figures de Willow Creek, se sont désolidarisés de la procédure et ont témoigné dans le Chicago Tribune, mettant sur la place publique un conflit qui couvait depuis plusieurs années.

Thèmes liés:

Publicité