Aux Etats-Unis, les vantardises de Donald Trump au sujet de ses agressions sexuelles continuent de provoquer un tollé. Le 13 octobre, le site Huffington Post a publié une lettre signée par sept cent femmes chrétiennes s’indignant de ses propos et de l’attitude de responsables chrétiens les qualifiés de «langage de vestiaires».
«Les responsables chrétiens ne peuvent cautionner une telle violence dans le discours envers les femmes, en le faisant passer pour une erreur minime ou une tentative innocente de se montrer « macho ». Ces excuses enseignent à notre jeunesse qu’un tel langage est acceptable, et sont une blessure supplémentaire pour celles qui ont été victimes d’abus», ont plaidé les signataires, des pasteures et femmes engagées dans des ministère au sein de différentes unions d’Eglises protestantes.
Dans la même veine, la prédicatrice Beth Moore, très connues pour ses études bibliques pour les femmes et elle même victime d’abus sexuels, s’était exprimée le 9 octobre dans des Tweet.
Le pasteur James Dobson, vétéran de la défense des valeurs familiales, a, quant à lui, maintenu son soutien pour le candidat Républicain. Il s’est déclaré «davantage concerné par l’avenir de l’Amérique que le passé de Donald Trump». Il considère également que Bill Clinton avait commis des actes plus graves en tant que Président.