Lettre aux cardinaux: les évangéliques suisses espèrent un pape «qui incarne l’amour»

Le 2 mai, le Parti évangélique suisse a adressé une lettre ouverte à Emil Paul Tscherrig et Kurt Koch, les deux cardinaux suisses. Il y ont salué l’exemple du pape François, décédé le lundi de Pâques: «Il était un homme qui, en des temps marqués par les conflits, s’est engagé pour la paix, la réconciliation et la compassion. Ce faisant, il laisse une empreinte durable bien au-delà de l’Eglise. Le PEV lui en est reconnaissant», signent Lilian Studer, présidente du PEV Suisse et Alex Würzer, secrétaire général du PEV Suisse.
Les dirigeants politiques chrétiens soulignent que «le monde a besoin d’un pape qui incarne l’amour chrétien du prochain, en particulier face aux puissants de ce monde, et qui appelle à la paix, à la générosité et à la justice». Le conclave, qui rassemblera 133 cardinaux électeurs, issus de 70 pays et de moins de 80 ans, débutera mercredi 7 mai. Les évangéliques espèrent ainsi «que ce poste sera de nouveau occupé par une personne capable de porter les valeurs chrétiennes au grand jour, comme le faisait le pape François».
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A raison de deux scrutins par jour, le nouveau pape sera désigné lorsqu’il réunira deux tiers des suffrages (90 voix). Tant que ce pourcentage n’est pas atteint, la fumée de la cheminée de la chapelle Sixtine sera noire. Après l’apparition de la fumée blanche, c’est Dominique Mamberti, cardinal français, qui sera chargé de déclarer la célèbre phrase «Habemus papam» (Nous avons un pape). Le nouveau chef de l’Eglise catholique apparaîtra ensuite au balcon de la basilique Saint-Pierre.