France: Le film «Cabrini» dans les salles dès aujourd’hui

Au 19e siècle, l’Italienne Francesca Cabrini se voit dans l’obligation de créer son propre ordre religieux pour lui permettre de faire ce à quoi elle est appelée: ouvrir des orphelinats chez elle. Mais elle voit plus loin car elle souhaite investir l’Asie. Confrontée en permanence à l’opposition du clergé, elle force la porte du Vatican et finit par obtenir du pape l’autorisation tant attendue, mais uniquement si elle se rend à New York, dans le pire bidonville d’alors, Five points.
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Détermination, foi et persévérance
Avec cette incroyable foi qui déplace littéralement les montagnes lui barrant la route, sœur Francesca réussit l’impensable. Elle rassemble ceux qui sont alors rejetés par la bonne société, pour fonder orphelinats et hôpitaux. Fidèle à son appel, et malgré une santé si fragile qu’on ne lui donnait pas plus de deux ans à vivre, rien ne peut la faire renoncer.
Si le film met l’accent sur son ambitieuse volonté et sur ce qu’elle a accompli, sa foi naturelle se voit dans ses actes et ses positions inébranlables. On ne peut qu’admirer cette personnalité si bien mise en avant par l’actrice italienne Cristiana Dell’Anna. A ses côtés, David Lithgow et David Morse étoffent le casting. Le réalisateur engagé Alejandro Monteverde (qui a également signé «Sound of Freedom») délivre un récit hagiographique certes, mais dont la reconstitution historique est poignante et très belle.
Aujourd’hui patronne des immigrés
De nos jours, Francesca Cabrini est considérée comme la patronne des immigrés dont elle a pris la défense avec ardeur et son œuvre persiste partout dans le monde. Canonisée en 1946, il est ironique bien que réconfortant de constater que cette hiérarchie qui l’a régulièrement stoppée dans ses élans lui a finalement reconnu une vocation divine.
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