«Cela a été un immense privilège de diriger l’UCCF au cours de ces vingt dernières années.» Richard Cunningham quittera à la fin de l’année scolaire la direction de l’association Universities and Colleges Christian Fellowship (UCCF). «Je suis très reconnaissant envers le personnel et les sympathisants sans lesquels nos [écoles] ne disposeraient pas de ressources adéquates», a-t-il déclaré dans un communiqué le 27 février. Son successeur n’a pas encore été trouvé. Il devrait être nommé d’ici le mois d’août. L’organisation invite ses établissements ainsi que ses Eglises partenaires et ses sympathisants à prier, «alors que nous recherchons sincèrement la personne de Dieu pour devenir le nouveau PDG».

«Sa profonde conviction que l’Evangile est vrai, pertinent et beau, et doit être appliqué à toute la vie, continue d’imprégner les nombreux programmes de formation et d’évangélisation de l’UCCF», saluent les collègues de Richard Cunningham. Ils soulignent notamment la croissance du réseau sous sa direction, avec une augmentation du personnel sur le terrain de 42% et plus de 100 événements se déroulant sur les campus chaque année. Des services de chants de Noël ont par exemple attiré des dizaines de milliers de non-chrétiens.

Des dénonciations difficiles à gérer

Toutefois, cette dernière année a été mouvementée, de l’aveu même de Richard Cunningham. Certaines politiques en matière d’emploi ont notamment été dénoncées. «Je ne peux pas prétendre que cette année n’a pas mis une énorme pression sur moi et ma famille.» A l’issue d’une enquête détaillée et indépendante, les administrateurs ont en effet présenté «des excuses publiques complètes à toute personne dont les expériences n’étaient pas à la hauteur de ce que l’on pouvait légitimement attendre d’une organisation chrétienne». Les recommandations de l’enquêteur ont été acceptées dans leur totalité et commencent à être mises en œuvre.

Rédigé par Geoffrey Leplang, relu par Charlotte Moulin

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