Dans le monde, le nombre de personnes ayant consommé de la drogue en 2021 a augmenté de 23% par rapport à la décennie précédente. Le 26 juin, date internationale dédiée à cette problématique, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a publié son rapport 2023. Il relève dans un sinistre bilan de grandes inégalités dans l’accès et la disponibilité des médicaments contrôlés à usage médical par exemple, en particulier pour la gestion de la douleur liée au sevrage. Les jeunes sont, partout, les plus vulnérables face à la toxicomanie.

Pour l’association suisse Dites non à la drogue, «prévenir un danger et faire en sorte qu’il ne se concrétise pas, ou en limiter l’ampleur, est bien plus rationnel que d’essayer coûteusement d’en résoudre les conséquences, avec des résultats souvent décevants». Son porte-parole Patrice Bösiger a fait le point sur les actions de l’association ces derniers mois à l’échelle romande dans un communiqué.

Outre la tenue régulière de stands d’information et la distribution de dizaines de milliers de brochures, «nous avons donné des conférences de prévention à plusieurs centaines d’élèves et d’éducateurs dans différentes écoles, avec beaucoup de succès», relate-t-il. Les équipes ont également formé des moniteurs d’auto-école pour qu’ils puissent expliquer de façon convaincante à leurs élèves les dangers des drogues et les conséquences de la conduite sous influence.

L’association Dites Non à la Drogue, Oui à la Vie est reconnue d’utilité publique, et est active dans le domaine de la prévention depuis 1991.