Les femmes prennent de plus en plus leur place dans les fonctions dirigeantes des Eglises. C’est le cas dans l’Evangelical Covenant Church (ECC) -«Eglise de l’Alliance évangélique». Le 23 juin, lors de la 136e réunion annuelle à Kansas City, la congrégation a en effet élu une femme à sa tête après un processus de sélection qui a duré cinq mois. Parmi 40 candidatures au départ, la pasteure Tammy Swanson-Draheim est ainsi devenue la première femme au poste de présidente.

«Aimer les gens»

Au service de l’ECC depuis 23 ans, Tammy Swanson-Draheim est devenue pasteure en 2003. Elle déclare «aimer l’Eglise de l’Alliance et les gens qui la composent», selon le Christian Post. Elle a déclaré qu’elle défendait cinq valeurs. «Etre enraciné dans le Christ, pleinement ancré dans les Ecritures, guidé par le Saint-Esprit, concentré sans réserve sur la mission de l’Eglise et aimer les gens» sont ainsi les bastions de la nouvelle présidente.

Fondée en 1885 par des immigrants suédois, la dénomination, historiquement de doctrine luthérienne, a progressivement mué vers un mouvement d’inspiration évangélique mais surtout chrétienne au sens large. «Nous sommes une Eglise apostolique, catholique, réformée et évangélique», décrit l’Evangelical Covenant Church sur son site. Basée à Chicago (Illinois), elle revendique être «l’une des dénominations les plus diversifiées sur le plan ethnique en Amérique du nord». De multiples communautés sont en effet affiliées à la congrégation en Amérique du nord. L’ECC compte aujourd’hui 129 015 membres, répartis dans 878 congrégations. Elle connaît une forte croissance en termes d’adhésions en aux Etats-Unis et au Canada.