Les festivités auraient dû se tenir l’an dernier. Toutefois, la pandémie aura eu raison du 600e anniversaire de la cathédrale. Berne a donc décidé de décaler la fête à 2022. Selon la Société suisse d’histoire de l’art, l’édifice est la plus importante église gothique tardive de Suisse. L’organisme souligne que la cathédrale incarne «l’ascension fulgurante de Berne pour devenir la plus grande cité-Etat au nord des Alpes, au cours du XVe et du début du XVIe siècle». Embellie, la cathédrale n’a été achevée qu’au XIXe siècle.

Auparavant sous l’égide catholique, l’édifice abrite l’une des douze paroisses de l’Eglise évangélique réformée de Berne, depuis l’introduction de la réforme en 1528. En mars 2023, la cathédrale devrait d’ailleurs devenir l’Eglise commune de ces communautés. Les membres des douze congrégations seront en effet appelés à voter pour «la formation d’une seule paroisse avec plusieurs districts ecclésiastiques», indique Réf.ch. Le portail des réformés suisses précise que de nombreux bernois considèrent déjà cette cathédrale comme le bâtiment central de l’Eglise de Berne.

Des festivités interconfessionnelles

Les célébrations ont débuté le 10 mars et s’achèveront le dimanche 13 mars. Durant quatre jours, musiques, lectures et danses animent la ville. «La pièce maîtresse est une cérémonie avec de la musique, de la danse et un discours de l’écrivain bernois Guy Krneta», précise le site suisse. Des visites guidées, des concerts, des conférences et des prières du matin sont aussi au programme. Si l’Eglise protestante réformée a organisé l’événement, d’autres confessions participent à ces festivités.