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États-Unis: Une école primaire empêche une élève de parler de l’Évangile

Photo d'une classe de primaire. Les élèves écoutent leur professeur.
© PxHere
Une école élémentaire de l'état de Washington contrôle chaque jour de très près une élève âgée de 7 ans. Son tort: partager l'Evangile à ses camarades lors des récréations.
Evangéliques.info

Depuis le 1er janvier 2022, le directeur a déjà convoqué l’écolière dix fois dans son bureau. La famille a donc fait appel à une avocate, rapporte le Christian Post. L’école élémentaire North Hill à Des Moines, dans l’état de Washington, la réprimande pour l’empêcher de distribuer des tracts chrétiens dans la cour de récréation. Elle perturberait la vie de l’établissement et l’enseignement. La fillette est seulement âgée de 7 ans.

«Non seulement ils la grondent pour avoir parlé de Jésus à ses camarades de classe, mais ils l’arrêtent à l’entrée de l’école tous les matins. Ils inspectent son sac à dos et retirent tout tract chrétien», dénonce Christina Compagnone. L’avocate, associée au Centre américain pour le droit et la justice (ACLJ), représente la petite fille et sa famille auprès de l’école. L’organisme chrétien lutte désormais pour que ces interventions cessent.

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«Ils ont violé ses droits et l’ont humiliée»

«Les tracts chrétiens sont traités comme de la contrebande, comme si parler de Jésus était une drogue illicite», s’offusque l’avocate. De plus, elle défend que le district interdit bien la distribution de matériel non scolaire dans les écoles, mais seulement lorsque cela perturbe les activités éducatives. Selon elle, la cour de récréation n’est donc pas un lieu prohibé pour distribuer des tracts.

Sa défense s’appuie aussi sur le premier amendement de la Constitution des Etats-Unis. Celui-ci garantit en effet la liberté d’expression. Il interdit également de limiter la liberté de religion. «Ils ont non seulement violé les droits de cette élève, mais l’ont également publiquement humiliée», insiste Christina Compagnone. «Ils ne s’en tireront pas comme ça.» Après une lettre de mise en demeure, l’ACLJ est prêt à porter l’affaire devant le tribunal.

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