Le gouverneur démocrate du New Jersey Phil Murphy a signé le 13 janvier l’adoption d’une loi controversée élargissant le droit à l’avortement. Ainsi, cette législation «garantit le choix individuel du moment et de l’opportunité d’avoir des enfants, à un moment et à un endroit compatibles avec le mode de vie et les croyances», lit-on sur le site de l’état, sans précisions nettes. Selon l’organisme pro-vie New Jersey Right to life, «en raison de la formulation large de ce projet de loi et du fait qu’il n’y a aucune limite de temps de gestation nulle part dans le texte, cette nouvelle loi autorisera les avortements à tout moment pendant la grossesse, même si le bébé est viable ou à terme».

La Freedom of reproductive choice act (loi de la liberté reproductive) invalide par ailleurs «toutes lois locales ou étatiques, règles, réglementations, ordonnances […] actuellement en vigueur ou celles à venir, non conformes aux dispositions, aux indications ou au but qu’implique (la présente loi)».

Des avortements au-delà de six mois de grossesse

La clinique d’avortement CARE (Cliniques d’avortement et d’excellence reproductive) propose des avortements passés huit mois de grossesse à Bellevue, au Nebraska. Légalement, quatre états américains autorisent l’avortement à plus de vingt-quatre semaines de grossesse. Ainsi, CARE propose encore des avortements passés six mois de grossesse dans l’Illinois et dans le Rhode Island. Dans les états de New York et du Massachussets, au-delà de vingt-quatre semaines, l’avortement est autorisé si la santé de la mère -auparavant sa vie- est menacée, ou bien si l’enfant à naître n’est pas viable.