Le 6 décembre, le président de la République du Guatemala a annoncé que son pays deviendrait en 2022 «la capitale pro-vie officielle» de l’Amérique latine. Alejandro Giammattei participait alors à un événement à Washington D.C, organisé par l’Institute for Women’s Health (Institut pour la santé des femmes), rapporte le Christian Post.

«Chaque individu mérite d’avoir sa vie protégée, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle», a déclaré le président guatémaltèque. «Il est totalement faux de dire que l’avortement est un droit humain», a-t-il ajouté. Il affirme ne pas approuver l’avortement à cause de sa foi, mais aussi de sa profession première de médecin.

En 2020, le Guatemala s’était retiré d’un accord qui autorisait Planned Parenthood, le planning familial américain, à opérer sur son territoire. En octobre 2021, le pays a signé la Déclaration du consensus de Genève sur la promotion de la santé des femmes et le renforcement de la famille. Le document réunit plus de trente pays signataires, qui rejettent le recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et déclarent qu’il n’y a «pas de droit international à l’avortement».