Suisse : une fondation suisse propose une thérapie controversée pour contrer une IVG

Composée d’hormones, la méthode déjà controversée est proposée par l’aide suisse pour la mère et l’enfant (ASME) sous la forme d’un médicament. Objectif: stopper une interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse déjà engagée.
La thérapie vise notamment la prise de la pilule du lendemain. L’ASME proposerait des entretiens téléphoniques en collaboration avec des médecins, durant lesquels les patientes se feraient prescrire un cocktail d’hormones. Le traitement doit annuler l’effet de la pilule abortive, indique le même article dont les sources proviennent du journal TagesAnzeiger.
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Or d’après celui-ci, aucune étude scientifique n’existerait à ce sujet et aucune autorisation n’a été émise pour ce genre de traitement en Suisse. Le cadre de la liberté thérapeutique permet néanmoins aux médecins de le prescrire.
Des voix comme le partage Nikola Biller-Andorno experte en éthique s’élèvent pour alarmer des risques de traumatisme à la suite d’un tel traitement. Selon l’ASME, le procédé permet au contraire de lutter contre les problèmes psychiques provoqués par la prise de la pilule du lendemain, indique le site 20min.ch. «Ne pas aider ces femmes alors que cela est possible serait une violation de l’éthique médicale», selon la fondation.