Suite aux annonces du Conseil fédéral le 28 octobre, la Réseau évangélique suisse (RES) a adapté son plan de protection pour les Eglises évangéliques romandes. Dans tous les cantons, le nombre de participants au culte est limité à 50, sauf en Valais et à Berne, où les restrictions sont plus sévères. Par ailleurs, toute louange chantée devra être évitée. Sur scène, un(e) seul(e) choriste est autorisé (e), avec un accompagnement musical réduit au plus strict minimum. Les masques de protection sont à utiliser de manière quasi permanente dès 12 ans.

Cité par la FREE.info, le directeur du RES suisse Christian Kuhn évoque «une douche froide», mais affirme que ces mesures ne peuvent pas être contournées. «Rappelons-nous qu’il existe une grande palette de formes de louange autres que le chant : le témoignage à l’action de Dieu, la prière, l’adoration silencieuse, la contemplation, la lecture de la Parole, l’expression artistique autre que le chant… ».

Les réunions d’études bibliques et de groupe de jeunes aussi concernées

Le plan de protection Covid-19 mis à jour le 29 octobre par le RES précise qu’un culte évangélique, une rencontre d’étude biblique, un groupe de maison ou une soirée de groupe de jeunes sont des rencontres privées avec plan de protection, s’il s’agit d’une rencontre officielle mise en place par l’Église locale. «Ce sont donc 50 personnes qui y sont admises, sans compter les organisateurs et les enfants de moins de 12 ans, sauf si le canton concerné n’a édicté une restriction plus importante», détaille le RES.

En France, les célébrations religieuses interdites mais les Eglises restent ouvertes

Du côté français, le premier ministre Jean Castex a confirmé le 29 octobre au soir l’interdiction de toute célébration religieuse publique dès le 2 novembre. Toutefois, les Eglises peuvent rester ouvertes. Cela signifie qu’une équipe réduite peut se réunir pour préparer les cultes enregistrés et diffusés par internet/en direct, détaille le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) sur son site. «Il faudra une attestation de déplacement dérogatoire justifiant un déplacement professionnel», ajoute le CNEF.

« Nous croyons que notre Dieu nous soutiendra moralement et spirituellement pour ces prochaines semaines »

«Le CNEF est conscient des difficultés engendrées par ces mois de crise sanitaire dans la vie des Églises et des œuvres. Ensemble, nous croyons que notre Dieu nous soutiendra moralement et spirituellement pour ces prochaines semaines», souligne l’organisation faîtière des évangéliques.

Qui indique encore que les mariages sont possibles, dans la limite de 6 personnes et dans le respect strict du protocole sanitaire. Sur l’attestation de déplacement, il faut alors cocher «motifs familiaux impérieux». Pour les enterrements, le nombre s’élève à trente personnes, avec le même respect des mesures barrière et en indiquant également «motifs familiaux impérieux» sur l’attestation.