Isabelle Graesslé, pasteure et ancienne directrice du Musée international de la Réforme se présente à la tête de l’instance protestante helvétique, indique le site protestinfo.

Depuis la démission de Gottfried Locher en mai 2020 à la suite d’une plainte pour affaire de mœurs, la fonction est restée vacante et n’a jamais été occupée par une femme. La pasteure zurichoise Rita Famos, déjà postulante en 2018, a également fait connaître son intention de briguer ce mandat.

Isabelle Graesslé, qui est soutenue par l’Église réformée vaudoise, a été la première femme modératrice de la Compagnie des pasteurs de l’Église protestante de Genève. Elle a par ailleurs présidé la Commission théologique de la Fédération des Églises protestantes de Suisse – ancêtre de l’EERS – et collaboré à de nombreuses reprises avec les institutions protestantes en Europe, forte d’un engagement dans l’œcuménisme.

Le vote des délégués au Synode (organe délibérant) de l’EERS aura lieu entre le 1er et le 3 novembre.