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Royaume-Uni : Promouvoir une religion n’est pas d’intérêt public dénoncent les laïcistes

© La National Secular Society demande des preuves "indéniables" d'un intérêt général pour conserver le statut d'organisme de bienfaisance © iStock
Selon les laïcistes britanniques, 12 000 organisations au Royaume-Uni doivent perdre leur statut d'organisme de bienfaisance, car elles existent uniquement pour promouvoir une religion. Pour conserver ce statut, les groupes confessionnels devraient démontrer un avantage "indéniable" pour le public - tels que la réduction de la pauvreté, la promotion des droits de l'homme ou la protection de l'environnement, propose la National Secular Society (NSS), un organisme qui défend le sécularisme et une vision politique et sociale très attachée à la laïcité.
Evangéliques.info

Selon les laïcistes britanniques, 12 000 organisations au Royaume-Uni doivent perdre leur statut d’organisme de bienfaisance, car elles existent uniquement pour promouvoir une religion. Pour conserver ce statut, les groupes confessionnels devraient démontrer un avantage « indéniable » pour le public – tels que la réduction de la pauvreté, la promotion des droits de l’homme ou la protection de l’environnement, propose la National Secular Society (NSS), un organisme qui défend le sécularisme et une vision politique et sociale très attachée à la laïcité.

« Selon les réformes que nous proposons, les organisations ne servant que le développement d’une religion, ne pourraient plus être considérées comme des organisations caritatives, ce qui signifie qu’elles devraient payer des impôts comme toute autre organisation non caritative » a déclaré dans un communiqué diffusé ce lundi 18 mars, le directeur général de la NSS Stephen Evans, repris par Premier.

Ce serait selon lui « un changement attendu depuis longtemps (…) dans l’intérêt public ». Ce changement « contribuerait à rétablir la confiance du public dans le système des organismes de bienfaisance, à remettre de l’argent dans les fonds publics, à alléger le fardeau des organismes de réglementation et à donner aux organisations religieuses une plus grande indépendance par rapport à l’État. »

Stephen Evans ajoute : « Faire progresser la religion n’est pas un bien absolu. Dans certains cas, cela ne présente aucun intérêt public et dans d’autres cas, cela est hautement préjudiciable ». Parmi les « pratiques néfastes », la NSS cite dans son rapport Dans l’intérêt public? (For the Public Benefit) la thérapie de conversion homosexuelle, la circoncision des bébés ou l’abattage d’animaux non étourdis.

La promotion de la religion figure aujourd’hui parmi les treize critères de bienfaisance énoncés dans la Loi sur les organismes de bienfaisance de 2011.

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