Pour les chrétiens engagés, on peut servir Dieu aussi bien dans un travail séculier que dans un ministère à plein temps. Cette information provient d’une enquête réalisée par l’institut Barna et l’université chrétienne du Texas à Abilene, dont les premiers résultats ont été publiés le 19 septembre.
A la question «Pensez-vous, personnellement, qu’il est mieux pour un chrétien de devenir pasteur ou missionnaire, ou de bien représenter leur foi sur leur lieu de travail?» 64% des sondés ont répondu qu’aucune option ne valait mieux que d’autre. Seuls 12% croient qu’il vaut mieux être dans un ministère à plein temps. En revanche, 25% pensent qu’il vaut mieux bien représenter sa foi sur son lieu de travail (séculier).
«Il y a des hommes et des femmes assis sur nos bancs d’église qui vont dans leurs réunions de conseils d’administration, leurs salles de classe, leurs entrepôts, leurs bureaux avec une conviction profond que Dieu est à l’œuvre dans ce monde. Ils sont les enseignants, avocats, dirigeants, responsables d’associations, travailleurs sociaux et professionnels de santé qui ont développé la conviction que leur travail n’est pas seulement quelque chose qu’ils supportent, mais le lieu même où ils vivent la présence de Dieu et sa puissance transformatrice », commente Ben Ries, directeur du Centre pour la formation vocationnelle à l’université chrétienne d’Abilene. Ceux-ci «voient leur travail non comme un moyen d’atteindre une fin – c’est-à-dire un endroit où ils peuvent trouver des gens à emmener à l’Eglise ; ils voient leur travail comme le lieu où la guérison commence et le Royaume de Dieu s’approche », s’enthousiasme-t-il.
L’enquête a interrogé en ligne 1459 adultes chrétiens aux Etats-Unis en février-mars et avril-mai dernier. Les sondés ont été choisis parmi les personnes déclarant que leur foi avait une certaine importance, ou beaucoup d’importance, et qui avaient un travail, selon la méthode des quotas.