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Grande-Bretagne: La séparation de l’Eglise d’Angleterre et de l’État ne serait pas un désastre selon l’archevêque de Cantorbéry

« Le desétablissement de l’Eglise d’Angleterre serait-il un désastre? Non, parce qu’avec Dieu rien n’est un désastre », a confié l’archevêque de Cantorbéry au Guardian. Dans cette interview publiée la veille du mariage princier de Harry et Meghan, le 18 mai, le primat de l’Eglise d’Angleterre a abordé la question du statut…
Evangéliques.info

« Le desétablissement de l’Eglise d’Angleterre serait-il un désastre? Non, parce qu’avec Dieu rien n’est un désastre », a confié l’archevêque de Cantorbéry au Guardian. Dans cette interview publiée la veille du mariage princier de Harry et Meghan, le 18 mai, le primat de l’Eglise d’Angleterre a abordé la question du statut d’Eglise d’État de l’institution qu’il conduit.
En effet, l’Eglise d’Angleterre a un statut légal privilégié depuis la Réforme au 16eme siècle. Notamment, des évêques siègent de droit à la chambre des Lords, et le souverain doit professer la religion anglicane. De plus, les écoles ont l’obligation légale de dispenser un enseignement des grandes lignes de la foi chrétienne. Cette position privilégiée est toutefois vue comme un anachronisme à une époque où l’agnosticisme et les autres religions progressent dans la société.
Malgré sa sérénité, l’archevêque Justin Welby, issu de l’aile évangélique de l’anglicisme, met en garde contre la complexité du processus de séparation de l’Eglise et de l’État. L’établissement de l’Eglise d’Angleterre est » une accumulation de différents bouts d’histoire. Il n’y a pas de décret d’établissement de l’Eglise d’Angleterre que l’on puisse révoquer. »
Par ailleurs, Justin Welby relativise la portée des privilèges dont l’Eglise bénéficie à l’heure actuelle: « Si vous voulez dire que l’archevêque de Cantorbéry officie souvent lors des mariages princiers et du couronnement du monarque, ça, c’est vraiment une question pour le Parlement et pour le peuple. »

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