Suite au vote autorisant l’adoption par les couples homosexuels au Conseil national du 30 mai, un front d’opposition s’organise. Si le Conseil des Etats, qui en avait déjà accepté le principe, confirmait la loi entérinée par la chambre du peuple lors du vote final, le lancement d’un référendum serait immédiat.
En effet, un comité «Non à l’adoption pour les couples de même sexe», emmené par l’Union Démocratique Fédérale a été constitué et annoncé le 31 mai.
La loi votée par le Conseil national prévoit l’adoption de l’enfant du conjoint homosexuel, pour autant que le second parent soit mort, inconnu, parti sans laisser de nouvelle ou qu’il renonce à ses droits de paternité.