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Suisse: Des managers pétris par la foi

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Environ 160 personnes ont participé à des conférences portant sur les liens entre le monde des affaires et les valeurs religieuses, le 28 avril à la Haute école de gestion de Fribourg, rapporte Cath.ch.

Environ 160 personnes ont participé à des conférences portant sur les liens entre le monde des affaires et les valeurs religieuses, le 28 avril à la Haute école de gestion de Fribourg, rapporte Cath.ch.

Des valeurs bibliques
Bernard Russi, PDG du groupe hôtelier Boas, a évoqué la manière de vivre sa foi dans cette société qui regroupe notamment 1500 collaborateurs, 12 hôtels et 19 restaurants (photo): «On ne dit pas spontanément aux gens qu’on est chrétien, mais on applique le mieux possible les principes bibliques». Pour lui, les valeurs de la franchise, de l’honnêteté et de l’intégrité sont ainsi essentiels, poursuit Cath.ch. «Les salaires doivent être justes, les conditions de travail respectueuses», a expliqué Bernard Russi. «Pas question de travail au noir ou de dessous-de-table. Un directeur ne doit pas jouer de sa position pour séduire des employées, il n’y a pas à tergiverser. Si on respecte les employés, c’est rare que l’on soit déçu». Celui qui s’est converti grâce au pasteur évangélique Maurice Ray a encore dénoncé les pratiques révélées par les Panama Papers.

Jésus, le meilleur PDG
La bien connue Monika von Sury, vice-présidente de l’Association des Entrepreneurs chrétiens suisses (ECS), a aussi expliqué que sa conduite des affaires s’inspirait des principes bibliques. A la tête de l’entreprise Royal Line, elle a témoigné que «Jésus-Christ est le meilleur PDG qu’on puisse avoir».

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