Le 2 novembre, deux chrétiens évangéliques ont été condamnés par le tribunal correction d’Angoulême pour avoir distribué des tracts jugés «homophobes». Les deux prévenus ont fait appel, mais le CNEF a d’ores et déjà pris position contre cette décision judiciaire: «Si celle-ci venait à être confirmée, elle marquerait un net recul en matière de liberté d’expression. En effet, rien dans le tract ne s’apparente à de la discrimination ou de l’injure».

Solidarité avec les prévenus
L’organisation faîtière des évangéliques s’interroge donc: «Le droit de critiquer ou de caricaturer une religion serait-il en train de devenir plus important que celui d’exprimer ses convictions et expériences religieuses dans notre pays?. Le CNEF conclut son communiqué en exprimant sa solidarité avec les prévenus et en affirmant rester attentifs aux suites de cette affaire.