Près de 700 enfants auraient demandé une aide médicale et une thérapie en 2014 parce qu’ils ont des difficultés avec leur identité du «genre», rapportent le Daily Mail et Sky News. Un chiffre qui a pris l’ascenseur depuis 2010. Les «spécialistes» attribuent ce fait à la détresse que ressentent les jeunes qui ont l’impression d’un grand écart entre leur sexe biologique et leur identité de genre. Et les responsables de la clinique qui propose ces traitements expliquent qu’il est «terriblement frustrant de devoir vivre dans un corps qui est incompatible avec le sens profond que l’on a de soi».
Mais la clinique en charge de ces thérapies admet que parmi les adolescents «traités», on trouve aussi beaucoup de jeunes qui sont simplement insatisfaits de leur sexe biologique.

Traitements dangereux
Un médecin de la clinique a expliqué qu’il était favorable à ce que des enfants, dès l’âge de 9 ans, prennent des substances qui bloquent le développement de la puberté afin de laisser le temps de la réflexion aux enfants. Ce qui se fait donc déjà régulièrement, dans l’attente que ces enfants puissent ensuite entamer une procédure pour changer de sexe. Mais il a été rétorqué par des experts médicaux qu’il est risqué de faire subir des traitements de ce type à des enfants si jeunes. Risqué et inutile, puisque des études montrent que la plupart des enfants qui souffrent de ce grand écart entre «sexe biologique» et «identité de genre» ne deviennent en réalité pas transgenres une fois qu’ils ont atteint l’âge adulte. En outre, près de la moitié des jeunes ayant changé de sexe ont fait une tentative de suicide avant leur vingtième anniversaire, selon une étude américaine.
La proportion d’adultes qui se font traiter pour les mêmes raisons a elle aussi augmenté, de 74% depuis 2002.