Lors du synode qui se tient du 14 au 17 mai, l’Eglise Protestante Unie de France (EPUdF) doit voter le projet d’une bénédiction notamment pour les couples de même sexe.
La coordination évangélique de la Fédération Protestante de France (FPF) a connu quelques remous à l’approche du synode de Sète. Une minorité d’Eglises évangéliques membres de la FPF considère en effet que l’adoption d’un tel rite de bénédiction pourrait entacher la communion au sein de la FPF.
Après un an de travaux et de consultations dans les 480 paroisses membres de l’EPUdF et les synodes régionaux, l’EPUdF va prendre une décision, selon son porte-parole Daniel Cassou.

Une majorité sereine

Du côté évangélique, une majorité des Eglises de la coordination évangélique de la FPF considère, selon son président Jean-Marc Potenti, qu’une décision favorable à cette bénédiction n’entacherait pas la communion au sein de la FPF. A ses yeux, les désaccords au sein de la FPF ne sont pas nouveaux. «Dans le passé, il y a déjà eu la question du baptême», rappelle-t-il.
Une minorité de membres de la coordination évangélique de la FPF dont les Eglises Elim se montrent préoccupées par la décision des luthéro-réformés. Ils regrettent la définition donnée au mot «bénédiction, qui serait vidée de sa substance» et un vote qui pourrait remettre en question la communion au sein de la FPF.
A l’approche du synode, le président François Clavairoly a même envoyé un courrier aux membres pour apaiser l’atmosphère.
Réponse après le synode de Sète.