La Fédération des Eglises protestantes de Suisses (FEPS) a exprimé son soulagement que l’initiative sur l’avortement ait été refusée à 70% par le Peuple suisse le 9 février. Car pour la FEPS, l’avortement n’est pas une affaire privée et il était donc important qu’il continue d’être remboursé par l’assurance maladie. En même temps, la FEPS appelle à une meilleure protection des femmes enceintes; elle estime que le nombre d’avortements diminuera non par des sanctions, mais par de meilleures perspectives de vie.

Le PEV regrette le refus de l’initiative sur l’avortement»
Le Parti évangélique a quant à lui regretté le refus de cette initiative. Coprésidente du comité d’initiative, Valérie Kasteler-Budde a bien rappelé le but de ce vote: «Il ne s’agissait pas de revenir sur la solution des délais, mais bien de questionner le remboursement automatique des 11’000 avortements pratiqués chaque année en Suisse». En plus du financement privé des avortements, l’initiative proposait un ensemble de mesures allant d’une éducation sexuelle orientée sur les valeurs au soutien financier de femmes enceintes dans le besoin. Le PEV continuera de s’engager pour la protection de la vie de la conception jusqu’à la mort naturelle.

«L’initiative sur l’immigration massive ne résout rien»
Le PEV a également exprimé sa déception devant l’acceptation de l’initiative de l’UDC sur l’immigration massive. Il juge que cette décision ne résout rien et n’a aucun effet positif: «L’UDC a une fois de plus réussi à convaincre les votants en faisant miroiter les contingents comme solution-miracle aux effets indésirables de l’immigration». Le PEV craint notamment pour l’ensemble des Bilatérales I et pour les relations économiques avec la Suisse.