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Au Conseil de l’Europe, les opposants à une réglementation sur l’objection de conscience parviennent à imposer leurs vues

Le 7 octobre, au Conseil de l’Europe, le droit à l’objection de conscience des professionnels de la santé européens a été sauvegardé. Emmenés par des députés conservateurs italien et irlandais, les opposants à une réglementation ont présenté 90 amendements, parvenant ainsi à imposer leur point de vue. Un des amendements…

Le 7 octobre, au Conseil de l’Europe, le droit à l’objection de conscience des professionnels de la santé européens a été sauvegardé. Emmenés par des députés conservateurs italien et irlandais, les opposants à une réglementation ont présenté 90 amendements, parvenant ainsi à imposer leur point de vue. Un des amendements adopté stipule que «nul hôpital ou personne ne peut être tenu responsable ou être incriminé pour son refus d’assister à un avortement, une fausse couche provoquée ou une euthanasie.»
Le texte soumis au vote de l’Assemblée parlementaire et contesté par les conservateurs proposait de mettre en place des réglementations nationales pour encadrer l’objection de conscience des professionnels de la santé qui refuseraient à un patient un traitement légal dans un délai approprié.
Les cas d’objection de conscience sont en augmentation dans plusieurs pays.
En Italie, 70% des gynécologues refusent d’effectuer des avortements pour motifs moraux.

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