«La venue de ces 30’000 jeunes est un gros défi oecuménique et intercantonal pour nos Eglises. Les accueillir est une expérience en soi, et je suis persuadé que de plus en plus de gens seront pris par l’envie de participer à ce mouvement magnifique»: à un mois de la 30e rencontre européenne animée par la communauté de Taizé, Antoine Reymond, membre à plein temps du Conseil synodal vaudois, est optimiste. En moins de quinze jours, dix mille places ont été trouvées pour héberger les jeunes durant la rencontre, portant la capacité d’accueil actuelle à quinze mille places. «Nous aimerions trouver encore quinze mille places et espérons enregistrer quelque 500 offres par jour; ce mouvement ne doit pas s’arrêter», a commenté frère Emile, à l’occasion d’un nouvel appel lancé par la communauté de Taizé et les Eglises de Genève et du canton de Vaud, qui préparent la rencontre du 28 décembre au 1er janvier prochains.
Un nouveau point de la situation sera fait dans deux semaines. Les offres devraient se présenter avant le quinze décembre, mais elles seront acceptées jusqu’au dernier moment. Frère Emile remercie déjà les paroisses et les particuliers prêts à accueillir simplement les participants (pas besoin de chambre ni de lit, un endroit au sol suffit pour poser leur matelas mousse), ainsi que les communes qui ont offert 5000 places d’accueil dans des locaux collectifs. L’appel touche toutes les régions situées à une heure en transports publics de Palexpo. Les jeunes quitteront les familles à 8 heures le matin et rentreront le soir vers 22 heures ; il s’agit donc d’offrir 4 nuits, les petits-déjeuners et le repas de midi du premier janvier. Les familles absentes durant les fêtes mais souhaitant tout de même participer peuvent même confier les clefs de leur logement à un voisin ou à la paroisse qui viendront voir si tout se passe bien.
La population est d’ailleurs invitée à se joindre aux prières et groupes d’échange qui auront lieu le matin durant la rencontre à Palexpo, ainsi qu’aux animations du matin prévues dans les paroisses, dans quelque 160 lieux. L’après-midi, des ateliers de réflexion sur l’économie solidaire, l’action humanitaire, l’aide aux réfugiés ou aux plus démunis, autour des arts et de la musique ou cherchant à aider les jeunes à approfondir leur foi seront proposés. Le 30 décembre, ils seront invités à réfléchir aux suites à donner à la rencontre une fois de retour chez eux, avant la prière pour la paix et la fête des Nations organisée le 31 décembre dans les lieux d’accueil.