L’Alliance Évangélique Suisse (AES) a choisi ne pas donner de mot d’ordre pour les votations fédérales du 24 septembre prochain. Les avantages des nouvelles lois sur l’asile et l’immigration soumises au peuple sont prépondérants, annonce son communiqué, mais leur application semble trop problématique et incertaine. Ce sera donc ni oui ni non.
Cette non-prise de position est étayée dans un document complet qui a été produit par la Commission pour la coopération interculturelle (AGIK) de l’AES et dans lequel les conseillers nationaux Walter Donzé et Heiner Studer (Parti Évangélique), opposés pour la circonstance, ont développé chacun leur argumentaire.