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Jeux Olympiques : Une athlète transgenre se qualifie pour la compétition d’haltérophilie féminine

© capture vidéo CBS - Laurel Hubbard
Laurel Hubbard - un homme biologique de 43 ans qui s'identifie désormais comme une femme - s’est qualifiée pour représenter la Nouvelle-Zélande aux Jeux Olympiques de Tokyo, en haltérophilie féminine.
Evangéliques.info

L’athlète néozélandaise Laurel Hubbard qui s’est identifiée comme un homme pendant 35 ans avant  de devenir une femme en 2012, participera aux Jeux Olympiques en haltérophilie féminine. L’haltérophile de 43 ans qui participe à des compétitions féminines depuis des années, deviendra la première athlète transgenre à participer aux Jeux Olympiques.

Le comité olympique néo-zélandais a estimé que Laurel Hubbard correspondait aux critères d’éligibilité du Comité International Olympique pour les personnes transgenre.  Son taux de testostérone a été mesuré inférieur à 10 nanomoles par litre au cours de la dernière année. «Nous reconnaissons que l’identité de genre dans le sport est une question très sensible et complexe, qui requiert un équilibre entre droits de l’homme et équité sur le terrain de jeu», a affirmé sa présidente, Kereyn Smith.

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Une qualification constestée

En 2019, Laurel Hubbard avait remporté la médaille d’or aux Jeux du Pacifique, en soulevant 268 kg, soit 13 kg de plus que les deux athlètes samoanes qui avaient remporté les médailles d’argent et de bronze. À l’époque, le gouvernement samoan avait fait appel au Conseil des Jeux du Pacifique pour protester.

Beth Stelzer, la fondatrice de l’organisation Save Women’s Sports, qui se bat pour préserver une ségrégation des compétitions sportives sur des critères uniquement biologiques, estime que la décision d’autoriser la participation d’athlètes transgenres à des compétitions féminines nie les faits biologiques les plus élémentaires. «Autoriser des hommes à participer aux compétitions féminines n’est pas seulement honteux, c’est aussi se moquer du sport», explique-t-elle dans un e-mail envoyé au Christian Post. «On ne peut changer de sexe. Un homme ne peut devenir une femme en baissant son niveau de testostérone, les femmes ne sont pas un niveau hormonal. En sport, ce ne sont pas les identités qui comptent, mais les corps. Les droits des femmes ne devraient pas s’arrêter là où commencent les sentiments de certains hommes.»

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