C’est l’Elysée qui l’a indiqué le 26 mars: les trois Français et l’Irakien membres de l’ONG SOS Chrétiens d’Orient enlevés le 20 janvier ont été libérés. «Le président de la République exprime sa gratitude aux autorités irakiennes pour leur coopération», ajoute le bref communiqué gouvernemental.

Les quatre hommes avaient disparu aux alentours de l’ambassade de France à Bagdad, alors que la capitale irakienne était en proie à des manifestations depuis plusieurs mois, certaines contre le gouvernement et l’influence de l’Iran, d’autres contre la présence des troupes américaines.

Enlevés par des hommes armés en janvier, un couple de chrétiens du sud-est de la Turquie a eu moins de chance. Selon le journal le Monde du 26 mars, les fils ont retrouvé le corps sans vie de leur mère de 65 ans, non loin de son domicile, en allant faire paître leur troupeau. Ils craignent que leur père ait subi le même sort et se demande pourquoi, à peine ouverte, l’enquête a été classée confidentielle.