Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a rendu hommage à l’ancien président égyptien Hosni Moubarak, à l’annonce de son décès, mardi 25 février:
«Au nom des citoyens et du gouvernement d’Israël, je voudrais exprimer ma profonde tristesse à la suite de la mort du président Hosni Moubarak. Le président Moubarak, mon ami personnel, était un dirigeant qui a conduit son peuple à la paix et à la sécurité, à la paix avec Israël. Je l’ai rencontré plusieurs fois. J’ai été impressionné par son engagement; Nous continuerons de suivre cette voie commune.»
Un hommage jugé un peu exagéré par une partie des Israéliens, si l’on en croit Israel Heute qui se penche sur le rôle joué par l’ancien président égyptien.
Jugé prudent et pragmatique par les uns, homme de paix par les autres, le président Moubarak avait conservé des liens de paix entre le Caire et Jérusalem, mais avec une distance souvent critique. L’un de ces succès politiques était d’avoir réconcilié l’Egypte avec le reste du monde arabe à la mort de son prédécesseur, Anouar el-Sadate. Ce dernier s’était attiré les foudres du monde arabe par les relations qu’il entretenait avec Israël et la Knesset.
La main de fer du président Moubarak a assuré une certaine stabilité en Egypte jusqu’au «printemps arabe» qui a mis fin à ce régime autoritaire, ouvrant une ère plus instable dans la région.