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France : Vincent Lambert est victime d’une «euthanasie administrative» accuse un médecin

© Vincent Lambert en 2013 © DR
L’arrêt des soins de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis plus de dix ans, validé en avril par le conseil d'État, a commencé ce lundi 20 mai au CHU de Reims. Une situation qui scandalise André Orluc, médecin, pharmacien et gériatre dans le sud-est de la France. «C'est une euthanasie administrative : il y a un acharnement idéologique et non un acharnement thérapeutique», a-t-il écrit dans une lettre ouverte intitulée «J’accuse». Vincent Lambert n’est «absolument pas en fin de vie, il est nourri et hydraté dans un état stable», assure André Orluc joint par Evangéliques.info. «Supprimer toute nourriture et moyen de s’hydrater, est une violation du serment d’Hippocrate» poursuit-il. «Un transfert dans un établissement adapté avec des soins appropriés à son état, résoudrait immédiatement cette affaire».
Evangéliques.info

L’arrêt des soins de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis plus de dix ans, validé en avril par le conseil d’État, a commencé ce lundi 20 mai au CHU de Reims. Une situation qui scandalise André Orluc, médecin, pharmacien et gériatre dans le sud-est de la France. «C’est une euthanasie administrative : il y a un acharnement idéologique et non un acharnement thérapeutique», a-t-il écrit dans une lettre ouverte intitulée «J’accuse». Vincent Lambert n’est «absolument pas en fin de vie, il est nourri et hydraté dans un état stable», assure André Orluc joint par Evangéliques.info. «Supprimer toute nourriture et moyen de s’hydrater, est une violation du serment d’Hippocrate» poursuit-il. «Un transfert dans un établissement adapté avec des soins appropriés à son état, résoudrait immédiatement cette affaire».

Pour les parents de Vincent Lambert fermement opposés à l’arrêt des soins, ce serait une «euthanasie déguisée». «Il n’y a strictement aucune circonstance médicale qui justifie un arrêt de traitement», affirme sur Europe 1 Jean Paillot leur avocat.

L’affaire Vincent Lambert divise sa famille en deux camps : ses parents et deux de ses frères et soeurs d’un côté, favorables à la poursuite des soins; son épouse, son neveu et six autres frères et soeurs de l’autre, appelant à le «laisser partir». Un clivage sur ce sujet qui se retrouve dans la classe politique.

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