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Suisse : L’interview d’une politicienne genevoise de l’UDF à propos de l’homosexualité suscite une vive polémique

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Le parti chrétien Union démocratique fédérale (UDF) a lancé le week-end dernier sa récolte de signatures pour un référendum visant à revenir sur la loi de pénalisation de l'homophobie, récemment adoptée par le Parlement. Interviewée le 7 janvier sur la chaîne de télévision locale Léman Bleu, Sylvie Ruffieux-Guignard, vice-présidente de la section genevoise de l’UDF a justifié le référendum jugeant que la loi anti-homophobie est une entrave à la liberté d’expression et possède notamment des termes flous. Elle a cité en exemple l'impossibilité de parler des personnes qui sont “sorties de l'homosexualité”, et a parlé de l’homosexualité comme une orientation sexuelle liée, selon elle à “des circonstances”, “une éducation”, “un environnement” ou un certain physique.
Evangéliques.info

Le parti chrétien Union démocratique fédérale (UDF) a lancé le week-end dernier sa récolte de signatures pour un référendum visant à revenir sur la loi de pénalisation de l’homophobie, récemment adoptée par le Parlement. Interviewée le 7 janvier sur la chaîne de télévision locale Léman Bleu, Sylvie Ruffieux-Guignard, vice-présidente de la section genevoise de l’UDF a justifié le référendum jugeant que la loi anti-homophobie est une entrave à la liberté d’expression et possède notamment des termes flous. Elle a cité en exemple l’impossibilité de parler des personnes qui sont “sorties de l’homosexualité”, et a parlé de l’homosexualité comme une orientation sexuelle liée, selon elle à “des circonstances”, “une éducation”, “un environnement” ou un certain physique.

Des propos qui selon le quotidien 20 minutes ont fait fortement réagir les internautes et les associations LGBT. “C’est un ramassis d’idioties et de méchanceté”, regrette Pascal Messerli, président de Dialogai. “Ses propos montrent une immense méconnaissance du sujet. Par exemple, on ne sort pas de l’homosexualité, c’est n’importe quoi!”

Jean-Luc Ruffieux, président de la section genevoise de l’UDF a réfuté tout dérapage de la part de sa vice-présidente, également son épouse. Selon lui, la loi veut tuer le débat: “En démocratie on accepte la critique des gens qui ne sont pas d’accord avec nous, ou dont les pratiques nous choquent. Par exemple, si quelqu’un conduit trop vite ou de façon trop sportive, on a le droit d’être choqué même si c’est son style.” L’UDF a jusqu’au 7 avril pour récolter au moins 50’000 paraphes.

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