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Suisse: Initiative sur l’autodétermination: oui pour l’UDF, non pour le PEV

Faut-il accepter l’initiative sur l’autodétermination du peuple Suisse lancée par l’UDC? Le Parti évangélique appelle à s’y opposer. Marianne Streiff, vice-présidente du PEV, résume les arguments de son parti: «L'initiative affaiblit notre pays, notre économie, notre démocratie et avant tout les droits de l’homme!». Avec l’adoption de cette initiative, le risque serait de ne plus pouvoir appliquer systématiquement les décisions de la Convention européenne des droits de l’homme. Selon le parti d’obédience chrétienne, l’initiative fragilise la sécurité du droit et constitue le danger de voir un traité international dénoncé ou violé.
Evangéliques.info

Faut-il accepter l’initiative sur l’autodétermination du peuple Suisse lancée par l’UDC?
Le Parti évangélique appelle à s’y opposer. Marianne Streiff, vice-présidente du PEV, résume les arguments de son parti: «L’initiative affaiblit notre pays, notre économie, notre démocratie et avant tout les droits de l’homme!». Avec l’adoption de cette initiative, le risque serait de ne plus pouvoir appliquer systématiquement les décisions de la Convention européenne des droits de l’homme. Selon le parti d’obédience chrétienne, l’initiative fragilise la sécurité du droit et constitue le danger de voir un traité international dénoncé ou violé.

Favorable à l’initiative de l’UDC, l’autre parti chrétien, l’Union Démocratique Fédérale (UDF) est convaincu que l’initiative émet un signal clair: le Conseil fédéral, le parlement et les tribunaux ne pourront pas donner insidieusement plus de poids au droit étranger. Dans son communiqué, l’UDF souligne que le respect des droits de l’homme n’est pas menacé, ce dernier étant établi dans la Constitution.

Le peuple se prononcera le 25 novembre sur cette initiative populaire intitulée «Le droit suisse au lieu de juges étrangers». Concrètement, les tribunaux et autorités administratives suisses n’appliqueraient plus les traités internationaux qui seraient contraires à la Constitution. En cas de conflit, par exemple lorsqu’une initiative n’est pas compatible avec un accord international, le traité en question devrait être adapté à la Constitution.

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