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Séries: «Dieu m’a demandé en ami» déstabilise les critiques

La nouvelle série «Dieu m’a demandé en ami» déstabilise les critiques. Le premier épisode a été diffusé sur la chaîne américaine CBS le 30 septembre dernier. «God Friended Me» présente Miles, un fils de pasteur devenu athée fervent, qui reçoit une demande d’ami de la part de «Dieu»…

La nouvelle série «Dieu m’a demandé en ami» déstabilise les critiques. Le premier épisode a été diffusé sur la chaîne américaine CBS le 30 septembre dernier.
«God Friended Me» présente Miles, un fils de pasteur devenu athée fervent, qui reçoit une demande d’ami de la part de «Dieu» sur Facebook. Rapidement, son nouvel «ami» le met en contact avec des personnes qui vont bouleverser sa vie, dans un jeu de piste digital-spirituel, à la recherche de la réponse à la question: «Qui se cache derrière le profil mystérieux? Un geek farceur, ou un Etre Tout-puissant qui s’intéresse aux humains?»
Si la série n’est pas encore diffusée en France, son thème intrigue déjà le site Allociné: «Dans une société qui tente depuis longtemps de ranger les valeurs religieuses dans une vieille malle au grenier, la foi est probablement l’un des sujets les plus délicats qui soient lorsqu’on tente de l’aborder de manière frontale.» En effet, juge-t-il, «parler de Dieu ou même de religion au cinéma ou à la télévision, c’est souvent prendre le risque d’être tourné en ridicule, taxé d’évangéliste naïf ou bien d’illuminé. Rien que pour le panache de la tentative, « God Friended Me » a du mérite. Et notamment celui d’aborder le sujet d’une manière directe mais originale.»
Allociné se demande si les auteurs de «God Friended Me » parviendront «à transformer l’essai et à rester originale sans tomber dans la routine de « la mission par épisode »». Pour y arriver, Allociné les inviter à «miser sur le parcours intérieur de ses personnages, et notamment celui de Miles, qui pourrait s’avérer passionnant à condition d’être exploité correctement.»
De leur côté, les commentateurs chrétiens se demandent quel Dieu émergera au fil des épisodes. Dans le pilote, le Dieu présenté est «souverain mais pas distant. Il orchestre les choses finement mais vers une finalité relationnelle», constate Brett McCracken sur thegospelcoalition.org. De plus, «c’est un Dieu qui prend l’initiative», puisque c’est lui qui envoie une invitation au héros.
La série «osera-t-elle s’en tenir au Dieu Judéo-chrétien, ou (encore plus osé) au Dieu trinitaire du christianisme néotestamentaire?» s’interroge le rédacteur du site évangélique conservateur. «Ou s’en tiendra-t-elle à un Dieu vague et œcuménique, essentiellement le représentant des impulsions « spirituelles » qui sont autant la norme que les cafés latte du cosmopolitisme occidental?»
Les épisodes suivants seront diffusés les 7 et 14 octobre.

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