Selon le média marocain Le 360Afrique, l’Ouganda a rompu une tradition en décidant de taxer les importations de livres religieux. La Bible, le Coran, les recueils de cantiques et de prières bénéficiaient jusqu’ici d’une exonération accordée par le président Yoweri Musevini.
La directrice de l’Uganda Revenue Authority (URA) a justifié ces taxes par l’importance du manque à gagner pour les finances publiques que représente cette exonération des documents religieux. Si la TVA de 18% va rapporter des revenus substantiels à l’Etat, elle va aussi faire fortement augmenter le prix des livres religieux.
Les responsables chrétiens et musulmans se sont indignés de cette décision, soulignant que la littérature religieuse devrait être exonérée d’impôts «puisqu’elle est destinée à nourrir spirituellement les Ougandais, et ce d’autant plus que la devise nationale est «Dieu et mon pays».
En Ouganda, les chrétiens et musulmans représentent 90% des la population de 40 millions d’habitants.