Skip to content

L’obéissance, une voie vers la liberté en Jésus

© © iStock
A l'occasion des fêtes de Noël et du jour de l'an, la rédaction d'Evangéliques.info vous offre des articles récemment publiés dans le Christianisme Aujourd'hui, SpirituElles et Just4U. Bonne lecture, et surtout joyeuses fêtes !
Evangéliques.info

Engagée dans le ministère auprès des chrétiens persécutés, Claire Grosbéty a donné une conférence aux Journées «Entre Elles» sur les liens entre obéissance et liberté. Entretien.

En quoi l’obéissance à Dieu est-elle un gage de liberté?
Choisir Dieu comme maître, c’est lui faire confiance. De cette confiance va découler mon obéissance, puisque j’ai la certitude que les décisions qu’il va me pousser à prendre sont les meilleures pour moi. Au lieu de faire quelque chose pour plaire aux autres, je me sentirai libre d’être là où Dieu le veut et de faire seulement ce qu’il me demande de faire.
Obéir à Dieu, c’est également mettre des limites à ma chair, ma vieille nature, celle qui revendique des droits pour elle-même. C’est difficile quand l’obéissance à Dieu vient «titiller» mon Moi. Mais c’est aussi un leurre de croire qu’en refusant de se soumettre à Dieu, on n’a pas de contraintes. On obéit, sans en prendre conscience, à d’autres maîtres: le désir, la jalousie, l’envie, le pouvoir, la pression sociale…

Publicité

Qu’en est-il dès lors de notre identité, si l’on renonce à nos envies?
Est-ce que je suis ce dont je rêve? Le monde nous fait croire que nous sommes ce que nous obtenons. Nous sommes plus ou moins reconnus en fonction de critères sociaux tels que la réussite ou les richesses. Mais si, du jour au lendemain, une personne se retrouve sans rien, quelle est alors son identité?
En découvrant notre vraie identité de fils ou fille de Dieu, nos envies vont changer de cap. Dieu nous en fera cadeau si elles restent au second plan de nos préoccupations. La Bible nous dit que le bonheur est pour ceux qui aiment l’Eternel et le suivent.

Pratiquement, comment vivre cette nouvelle liberté au quotidien?
Il faut d’abord avoir vécu une vraie rencontre avec Jésus. Puis, cultiver cette relation, la chérir. Lui parler comme avec un ami, l’impliquer dans tous les détails de nos vies, lui demander son avis. Serait-il avec moi dans ce lieu, signerait-il ces papiers, regarderait-il ce film? Plus la Bible prendra vie en nous, plus nous serons comme Jésus.

Vous avez intitulé votre conférence «Libres comme Jésus», pourquoi?
Jésus a choisi librement d’aller à la croix, parce qu’il savait que son sacrifice nous offrirait la liberté. Son corps et ses émotions lui soufflaient certainement le contraire, mais il a pu affirmer: je donne librement ma vie. J’ai envie de m’en inspirer. De me dire que je suis capable, par exemple, de résister à prononcer des paroles blessantes quand je suis en colère, de m’attendre au Saint-Esprit pour qu’il mette dans mon cœur la patience, la bonté, la douceur… Ce n’est pas une réussite à chaque fois, mais un but à garder en tête.

Propos recueillis par Anne-Sylvie Sprenger pour le Christianisme Aujourd’hui, publié le 18 décembre 2017.

Thèmes liés:

Publicité