Alors que Donald Trump a promis d’abroger l’amendement Johnson, plus de quatre mille responsables religieux appellent à son maintien. Dans une lettre adressée au Congrès le 16 août, ces responsables relèvent que la loi actuelle protège les lieux de culte de devenir des centres de politique partisane. A leurs yeux, abroger cet amendement menace leur intégrité et leur indépendance de parole.

Initiée par « les Américains unis pour la séparation de l’Eglise et de l’Etat » et le Comité baptiste pour la liberté religieuse, la missive a été signée par un large éventail de responsables religieux méthodistes, musulmans, catholiques, juifs ou unitariens.

L’amendement Johnson est une loi fédérale qui interdit aux Eglises et autres lieux de célébration de prendre le parti d’un candidat du haut de la chaire ou de participer à une campagne politique, au risque de perdre leur exonération d’impôts.