Le 21 août, la Nigériane Rebecca Dali, directrice de Centre for Caring, Empowerment, and Peace Initiatives (CCEPI), s’est vu remettre à Genève le prix 2017 Sergio Vieira de Mello pour son engagement humanitaire dans le Nord-Est de son pays.
Ce prix, remis une année sur deux, veut attirer l’attention sur des initiatives souvent méconnues, menées par des individus ou des organisations pour la réconciliation de groupes en conflit.
Le centre dirigé par Rebecca Dali prend en charge des femmes, des enfants, des orphelins dans les régions dévastées par des conflits en lien avec Boko Haram depuis sept ans. Cette chrétienne a été la première a mettre sur pied un programme d’accueil et de survie pour des réfugiés indigènes dans la région d’Adamawa.
Dans son discours, Rebecca Dali a dit que ce prix, «un miracle inattendu», atténuait sa peine d’avoir perdu son fils dans les conflits à Jos en 2011. Elle a dédié ce prix à «Dieu le tout puissant et à ses donateurs dont le UNHCR».
Son mari présidait jusqu’en 2016 l’Eglise EYN (Ekklesiyar Yan’uwa a Nigeria), fréquentée par les 276 jeunes filles de Chinook kidnappées en 2014 par Boko Haram.