La Fédération protestante de France (FPF) a réagi aux propos tenus par Marine Le Pen le 18 avril sur le plateau de TF1. La candidate aux élections présidentielles disait que «Sous Richelieu c’est peut-être les protestants qui avaient des exigences qui allaient contre la nation…». Face à ces paroles, la FPF répond qu’elle «n’est pas dupe et voit bien qu’à travers la référence aux protestants d’hier, cités avec tant de malveillance et d’irrespect alors qu’ils étaient persécutés et assassinés par le pouvoir royal, c’est «peut-être» l’islam d’aujourd’hui qui est visé».
La FPF a publié un communiqué rappelant les propos de son président, François Clavairoly, au journal La Croix : «Le devoir d’un véritable responsable politique n’est pas de susciter la division et la haine mais de rassembler». Selon la FPF, «Encore une fois l’extrême droite tient un discours qui ne peut qu’attiser la haine et justifier la violence.»